village Aourir

village Aourir

| historique

A tout les natifs de  AOURIR:    

     AOURIR est ce vieux village et indomptable juché la dernière crête de la commune de Souk-Oufella, daïra de Chemini, wilaya de bejaïa, distant de quatorze (14) KM de Sidi-Aich, occupant une position stratégique de première importance et bénéficiant de la proximité de la foret, il fut promu au fil des siècles à de hautes responsabilités régionales, qu'il assume pleinement dans l'honneur et la dignité a tout moment historique du pays.

     C'est ainsi, qu'il fut d'abord  incendié en 1852 pour renaître de ses cendres tel le grand sphinx.Apres avoir joué un rôle imminent lors de la révolution d'EL MOKRANI (fabrique d'armes).

 

     Enfin, arriva le plus grand de nos épreuves, il se lança corps et biens dans la révolution libératrice. Cette audace, ce sens du devoir lui valurent sa destruction a cent pour cent (100%) le 09 / Juin / 1956. Cette distraction s'accompagna de tant d'atrocités que la population dut essaimer à travers le pays cherchant refuge auprès de ses enfants fonctionnaires et ouvriers en poste dans la ville d'ALGER, seulement, accueillit deux milles de ses réfugiés.

     Si une bonne partie de la population d' AOURIR dispose de ressources descentes, le reste constitue un sous prolétariat urbain qui aspire à être rendu à sa vacation terrienne.

     Tous gardent cependant, le même rattachement viscéral à la cité des ancêtres et c'est par dizaines qu'ils s'y rendent chaque Week-end pour surveiller les travaux de relèvement déjà engagés, tantôt pour élaborer des projets de reconstruction, toujours pour y reprendre leur âme.

     Cette population si fière, si courageuse, ne pouvait s'arrêter à des lamentations sur son sort et sur les ruines de l'histoire.

     Dés 1963, elle entreprit avec détermination la reconstruction de sa cité, avec le souci d'y mettre une note de modernité, une piste de deux milles sept cents (2700) mètres fût d'abord percée au prix de grands sacrifices pour une population qui sortait exsangue de la guère de libération.

Les parcelles de terrains touchées par le tracé ont été achetées, l'achat du terrain ayant servi a l'édification de notre école ainsi que la réalisation de la majeure partie de l'assainissement. Ces opérations ont offert un terrain tout à fait privilégié à la solidarité des villageois.

     Les ruines généralement respectées, seront conservées religieusement et serviront d'illustration aux générations futures qui apprendront la plus page de notre histoire. Une plaque toute simple, mais émouvante portant les noms de nos glorieux chouhadas (dont une femme) leur apprendra ainsi le lourd tribut du sang payé par AOURIR et ses habitants au droit à la dignité et la liberté.

     A ce jour, 170 maisons modernes repoussaient de nos ruines.

     Le village a toujours la même détermination pour mener son œuvre à son terme.

 

Ecrit par : souami Yacine

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